Contre un mur de la pièce s’érigeait une horloge comtoise. Petit, elle me semblait géante. Fallait-il que le temps, à l’époque, ait de l’importance pour qu’on l’honore du plus beau meuble.
Je perdais mon temps à écouter le tic-tac égrenant les secondes ; laissais mon imagination voguer au rythme du balancier doré.
Je partais dans des songes sans histoires réelles, seulement un voyage dans le temps. Il était bon de se poser en se ressourçant au son de l’écoulement du temps.
Maintenant où on n’a plus le temps, d’ailleurs plus d’horloge comtoise. On court après des minutes à jamais perdues. Le temps n’a jamais eu autant d’importance et on ne le prend pas. Peut-être faudrait-il retourner le sablier de notre vie pour retrouver le bon rythme.
Que de temps perdu à essayer d’en gagner!
La réalité revenait vite quand le carillon sonnait. Nous n’étions pas surpris, juste avant, le ressort nous indiquait que le son cristallin allait emplir la pièce, scandant les heures passées.
Les gens installés venaient de vivre, à leur insu, un moment. En communion ils prenaient conscience qu’un peu de leur vie s’était dissipé.
La nostalgie du temps perdu n’avait pas le temps de s’installer car le son,
après avoir percuté les murs en écho, s’évaporait laissant le tic-tac
reprendre son lent écoulement inexorable.
Plus le temps a de l’importance plus les horloges se réduisent, comme si l’on ne voulait pas entendre le temps s’en aller. La musique des secondes s’envolant nous manque pour prendre conscience de la fréquence à laquelle bat notre vie.
Dans le temps on avait le temps !
Si vous avez pris le temps de me lire, merci ! J’espère seulement que vous n’aurez pas perdu votre temps.
Une des plus grandes libertés, c’est d’avoir le temps de faire les choses.
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mardi 29 janvier 2019
Le temps
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mercredi 25 avril 2012
Poémes
Demain
Demain, peut être que les hommes comprendront
que leur monde tel qu'ils le font ne tourne pas rond
qu'a force de croire qu'ils ont la vérité
ils ont perdu toute simple humilité
Demain l'argent ne sera plus une valeur
on n'échangera que les choses du cœur
le profit ne sera plus le seul objectif
donner deviendra un geste instinctif
Demain on ne pensera plus à dominer
on se contentera de vivre heureux
que le but n'est pas de culminer
mais de chercher a être généreux
Demain l'homme ne pillera plus sa terre
il maitrisera les énergies nouvelles
celles qui ne tuent pas sa mère
laissant à ses enfants la nature belle
Demain il n'existera ni misère ni sollicitude
personne ne réclamera pour survivre
la vie au contraire sera facile à vivre
partager deviendra une habitude
U n jour peut être ce sera demain
T ous les hommes se tiendront par la main
O n ne sera plus des grands plus des nains
P arceque la différence sera reine
I gnorant la laideur et la peine
E n vivant d'un sang neuf dans nos veines
L'éternité
Elle est partie sans bagage
s'en est allée sans pleurer
s'élevant dans les nuages
afin de mieux nous regarder
Les pluies sur nous auront un peu d'elle
Une goutte une larme qui saura
le souvenir tout de suite reviendra
et son sourire comme une étincelle
La vie la mort des histoires d'homme
comme Eve qui mange la pomme
le paradis ici n'est plus qu'un rêve
Maintenant elle le connait Geneviève
Demain qui sait peut être plus vite
on se retrouvera on sera quitte
la vie la mort plus d'importance
l'éternité sera notre distance.
Crépuscule
Le bourdonnement d'un vol de libellule
dans les grandes herbes autour de l'étang
qui se pose sur un coquelicot rouge sang
le soleil couchant annonce le crépuscule
l'étang reflète une beauté du monde
que la truite dorée d'un bond a froissé
faisant des grands cercles sur l'onde
puis plongeant dans l'abîme angoissé
au loin une vache déchire le silence
d'un meuglement qui résonne à l'aventure
l'ombre envahit le jour redessinant la nature
avant de l'enfermer dans un noir intense
l'horizon s'enflamme derrière la colline
le jour se meurt dans ce bain de sang
la vie que la nuit emprisonne attend
espérant de nouveau que l'aube la câline
Je quitte la route laissant derrière moi
un peu de ma jeunesse perdue
mais fort de l'expérience acquise en soi
repartirai dans cette course éperdue
Uriah Heep
Nous roulions sur la route des vacances
la cassette nous inondait d'envolées d'Uriah Heep
La Simca 1000 blanche filait sa route
Derrière trois copains copines silencieux
Nous étions en communions tous les cinq
La musique, le soleil et la route
Des moments qu'on ne voudrait jamais quitter
Au loin la mer et l’horizon de liberté
Ce sont nos premières vacances, les études finies
Nous allons camper dans les dunes de sable blond
Un parfum de vie m'envahit, le monde m'appartient
Tous ces efforts enfin récompensé et toi.
Uriah heep continue à déverser ses mélodies
J’approche ma main de la tienne et à jamais
Fuir le monde étourdissant, on aurait pu
On aurait peut être du, la vie parfois
Bascule sur un coup de tête, une idée
Uriah heep chante pluie dans mes larmes
Voilà un instant avec toi et déjà les pleurs
C’est fou ce que la musique a sur moi comme effet
je me souviendrai et n'oublierai jamais.
Rain, rain, rain, in my tears
Measuring carefully my years
Shame, shame, shame, in my mind
See what you've done to my life
Rain Uriah Heep
Dehors
Dehors, dehors il y a la vie
enfermé derrière mes barreaux
je suis privé du vent chaud
le froid pénètre mon envie
L'espoir décline le jour
L'ombre envahit mon ennui
Les couleurs s'estompent, suit
Un mal lancinant et sourd
Cette nuit pleins de cauchemars
surviendront me transportant
dans un monde délirant
fait de démons et cafards
Demain, demain si de nouveau
Je revis l'espoir renaitra
au fil du jour déclinera
Routine de la vie un jour finira
Léonard
Et Léonard pleure sa musique lancinante
Des images volent dans mon imaginaire
Me nourrissant de sa poésie enivrante
Je communie ne comprenant que son air
Plus que les mots la musique déclame
Je me suis forgé une poésie à écouter
Ces chansons que l'on disait sans âme
Je les recréées en moi pour m'évader.
Et Léonard chante Marianne
Il s'illumine et s'enflamme
il est prêt à vendre son âme
Et Léonard s'enfuit avec Suzanne
La musique m'a permis la survie
Une nourriture, un souffle, un besoin
Dans mon parcours elle m'a suivit
M’accompagnant, m'envoutant au loin
Et Léonard chante l'oiseau sur le fil
Il réclame un peu de liberté
Des âmes il change le profil
S’envolant vers l'éternité.
La route
La route luit
La Lune est claire
La route brille, la Lune l’éclaire
Je cours à perdre haleine.
Mon souffle couvre à peine le bruit des griffes sur le goudron
La route est longue
La route scintille, la lune est rousse
Je poursuis cette touffe de poils
Son souffle embaume la nuit.
La route n'en finit pas.
La route est chaude du soleil de la journée
Un instant et mon poursuivant sera sur moi
La route est longue, je n'en verrai pas le bout
Ma vie est courte
La route défile sous mes pas
Bientôt j'aurai mon repas
Plus que deux pas et il est sur moi
La route s'ouvre.
C'est fini l'instant est à l'abandon
Mais quel est cet obstacle devant moi
Le choc est terrible et je suis groggy dans le fossé
Jeannot lapin tu es sauf.
Demain, peut être que les hommes comprendront
que leur monde tel qu'ils le font ne tourne pas rond
qu'a force de croire qu'ils ont la vérité
ils ont perdu toute simple humilité
Demain l'argent ne sera plus une valeur
on n'échangera que les choses du cœur
le profit ne sera plus le seul objectif
donner deviendra un geste instinctif
Demain on ne pensera plus à dominer
on se contentera de vivre heureux
que le but n'est pas de culminer
mais de chercher a être généreux
Demain l'homme ne pillera plus sa terre
il maitrisera les énergies nouvelles
celles qui ne tuent pas sa mère
laissant à ses enfants la nature belle
Demain il n'existera ni misère ni sollicitude
personne ne réclamera pour survivre
la vie au contraire sera facile à vivre
partager deviendra une habitude
U n jour peut être ce sera demain
T ous les hommes se tiendront par la main
O n ne sera plus des grands plus des nains
P arceque la différence sera reine
I gnorant la laideur et la peine
E n vivant d'un sang neuf dans nos veines
L'éternité
Elle est partie sans bagage
s'en est allée sans pleurer
s'élevant dans les nuages
afin de mieux nous regarder
Les pluies sur nous auront un peu d'elle
Une goutte une larme qui saura
le souvenir tout de suite reviendra
et son sourire comme une étincelle
La vie la mort des histoires d'homme
comme Eve qui mange la pomme
le paradis ici n'est plus qu'un rêve
Maintenant elle le connait Geneviève
Demain qui sait peut être plus vite
on se retrouvera on sera quitte
la vie la mort plus d'importance
l'éternité sera notre distance.
Crépuscule
Le bourdonnement d'un vol de libellule
dans les grandes herbes autour de l'étang
qui se pose sur un coquelicot rouge sang
le soleil couchant annonce le crépuscule
l'étang reflète une beauté du monde
que la truite dorée d'un bond a froissé
faisant des grands cercles sur l'onde
puis plongeant dans l'abîme angoissé
au loin une vache déchire le silence
d'un meuglement qui résonne à l'aventure
l'ombre envahit le jour redessinant la nature
avant de l'enfermer dans un noir intense
l'horizon s'enflamme derrière la colline
le jour se meurt dans ce bain de sang
la vie que la nuit emprisonne attend
espérant de nouveau que l'aube la câline
Je quitte la route laissant derrière moi
un peu de ma jeunesse perdue
mais fort de l'expérience acquise en soi
repartirai dans cette course éperdue
Uriah Heep
Nous roulions sur la route des vacances
la cassette nous inondait d'envolées d'Uriah Heep
La Simca 1000 blanche filait sa route
Derrière trois copains copines silencieux
Nous étions en communions tous les cinq
La musique, le soleil et la route
Des moments qu'on ne voudrait jamais quitter
Au loin la mer et l’horizon de liberté
Ce sont nos premières vacances, les études finies
Nous allons camper dans les dunes de sable blond
Un parfum de vie m'envahit, le monde m'appartient
Tous ces efforts enfin récompensé et toi.
Uriah heep continue à déverser ses mélodies
J’approche ma main de la tienne et à jamais
Fuir le monde étourdissant, on aurait pu
On aurait peut être du, la vie parfois
Bascule sur un coup de tête, une idée
Uriah heep chante pluie dans mes larmes
Voilà un instant avec toi et déjà les pleurs
C’est fou ce que la musique a sur moi comme effet
je me souviendrai et n'oublierai jamais.
Rain, rain, rain, in my tears
Measuring carefully my years
Shame, shame, shame, in my mind
See what you've done to my life
Rain Uriah Heep
Dehors
Dehors, dehors il y a la vie
enfermé derrière mes barreaux
je suis privé du vent chaud
le froid pénètre mon envie
L'espoir décline le jour
L'ombre envahit mon ennui
Les couleurs s'estompent, suit
Un mal lancinant et sourd
Cette nuit pleins de cauchemars
surviendront me transportant
dans un monde délirant
fait de démons et cafards
Demain, demain si de nouveau
Je revis l'espoir renaitra
au fil du jour déclinera
Routine de la vie un jour finira
Léonard
Et Léonard pleure sa musique lancinante
Des images volent dans mon imaginaire
Me nourrissant de sa poésie enivrante
Je communie ne comprenant que son air
Plus que les mots la musique déclame
Je me suis forgé une poésie à écouter
Ces chansons que l'on disait sans âme
Je les recréées en moi pour m'évader.
Et Léonard chante Marianne
Il s'illumine et s'enflamme
il est prêt à vendre son âme
Et Léonard s'enfuit avec Suzanne
La musique m'a permis la survie
Une nourriture, un souffle, un besoin
Dans mon parcours elle m'a suivit
M’accompagnant, m'envoutant au loin
Et Léonard chante l'oiseau sur le fil
Il réclame un peu de liberté
Des âmes il change le profil
S’envolant vers l'éternité.
La route
La route luit
La Lune est claire
La route brille, la Lune l’éclaire
Je cours à perdre haleine.
Mon souffle couvre à peine le bruit des griffes sur le goudron
La route est longue
La route scintille, la lune est rousse
Je poursuis cette touffe de poils
Son souffle embaume la nuit.
La route n'en finit pas.
La route est chaude du soleil de la journée
Un instant et mon poursuivant sera sur moi
La route est longue, je n'en verrai pas le bout
Ma vie est courte
La route défile sous mes pas
Bientôt j'aurai mon repas
Plus que deux pas et il est sur moi
La route s'ouvre.
C'est fini l'instant est à l'abandon
Mais quel est cet obstacle devant moi
Le choc est terrible et je suis groggy dans le fossé
Jeannot lapin tu es sauf.
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